Contexte
Le mardi 2 septembre, lors du Festival de Deauville, j’ai assisté à l’avant-première du film « DogMan » en présence du réalisateur Luc Besson et de l’acteur Caleb Landry Jones.
Parlons du film - Dogman
Introduction
Le Festival de Deauville 2023 a marqué un moment cinématographique exceptionnel avec la première projection de « DogMan », le dernier chef-d’œuvre cinématographique de Luc Besson. Accompagné d’une distribution de talent, dont l’acteur américain Caleb Landry Jones, ce thriller sombre a attiré l’attention de tous les festivaliers.
Un Retour Attendu
Luc Besson, le réalisateur légendaire derrière des films emblématiques tels que « Léon » et « Le Cinquième Élément », a effectué un retour très attendu au cinéma avec « DogMan ». Après une absence de quatre ans, ce nouveau projet promettait de renouer avec les racines de sa carrière, rappelant ses premiers succès. La projection en avant-première au Festival de Deauville a été un moment de grande anticipation.
Une Histoire Traumatisante
Douglas (interprété par Caleb Landry Jones) est un enfant qui grandit dans la peur constante des brutalités infligées par son père, un homme malveillant. Un jour, son père décide de le punir de manière brutale en le jetant dans une cage remplie de chiens agressifs. Cette expérience traumatisante crée un lien spécial entre Douglas et les chiens qui l’entourent, forgeant une relation indéfectible entre l’enfant et ses amis à quatre pattes.
Devenu adulte, Douglas mène une existence marginale aux côtés de ses fidèles compagnons canins. Cependant, les cicatrices émotionnelles de son enfance continuent de le hanter, le plongeant progressivement dans la folie. Dans cet univers sombre et troublant, la frontière entre la réalité et la folie devient de plus en plus floue.
L’Inspiration du Réel
Luc Besson, le réalisateur du film, s’est inspiré de faits réels pour créer cet univers sombre et troublant. En lisant un article sur une famille ayant enfermé un enfant de cinq ans dans une cage, il a trouvé la matière première pour explorer les profondeurs de la psychologie humaine. Il se demande comment un être humain peut survivre à de telles épreuves et surmonter des traumatismes psychologiques et émotionnels aussi dévastateurs. « DogMan » plonge dans ces questions troublantes, mettant en lumière la souffrance humaine et l’importance de l’amour et du partage pour guérir les plaies de l’âme.
Caleb Landry Jones : Une Performance Époustouflante
Le film repose en grande partie sur les épaules de Caleb Landry Jones, qui incarne le personnage principal, Douglas.
Sa performance intense et démesurée a été saluée par la critique.
Dans « DogMan », il livre une interprétation mémorable qui ne laisse personne indifférent.
Les Chiens : Des Acteurs à Part Entière
Dans « DogMan », les chiens tiennent un rôle prépondérant aux côtés de Caleb Landry Jones. Mathilde de Cagny, la dresseuse d’animaux (connue pour son travail dans « Marley & moi »), a été chargée de coordonner l’interaction entre les chiens et les acteurs. Cela n’a pas été une tâche facile, car le film met en scène un groupe de chiens aux personnalités variées. La dresseuse explique que le plus grand défi était de coordonner tous les éléments, des chiens aux acteurs, en passant par le décor. Les chiens devaient être formés tout en conservant leur naturel, une prouesse qui ajoute une dimension unique au film.
Une Atmosphère Sombre et Captivante
« DogMan » est un thriller sombre qui explore les thèmes de la marginalité et de la vengeance. Le film nous plonge dans un univers où la frontière entre la folie et la réalité devient de plus en plus floue. L’atmosphère captivante et la tension constante tiennent les spectateurs en haleine du début à la fin.
Le Message Énigmatique
Le film s’ouvre sur une citation d’Alphonse de Lamartine : « Partout où il y a un malheureux, Dieu envoie un chien ». Cette citation énigmatique semble être au cœur du récit, laissant place à diverses interprétations.
« DogMan » invite le public à réfléchir sur la nature humaine et sur les liens complexes qui unissent les êtres humains aux animaux.
Conclusion :
La projection en avant-première de « DogMan » au Festival de Deauville a été un moment inoubliable, marqué par la présence de Luc Besson et Caleb Landry Jones. À vrai dire, au départ, je n’étais pas particulièrement enthousiaste à l’idée de voir ce film.
Cependant, dans le cadre prestigieux du Festival de Deauville, j’ai décidé de lui donner sa chance après la projection.
Quelle expérience époustouflante ce fut !
Le film nous confronte de manière crue à la brutalité humaine et à la marginalisation des personnes handicapées par notre société.
Il illustre également la loyauté et l’amour inconditionnel qu’un chien peut éprouver envers son maître.
Après avoir vu « DogMan », on ne peut s’empêcher de se demander si les chiens ne sont pas finalement meilleurs que les hommes.
Il est toutefois important de souligner que le film comporte des scènes parfois brutales, voire surréalistes, mais cela n’altère en rien la beauté du film.
Le film annonce le retour en force du réalisateur français Luc Besson, porté par la performance époustouflante de Caleb Landry Jones.
Si vous êtes passionné par les chiens et friand de thrillers sombres et captivants, « DogMan » est un incontournable. Il promet de secouer les consciences et de laisser une empreinte indélébile dans le monde du cinéma.
Préparez-vous à plonger dans les profondeurs troublantes de DogMan » C’est un voyage cinématographique à la fois dérangeant et captivant qui ne vous laissera pas indifférent.
La note Carter - Dogman
3.5/5
Cinéma ou j’ai vu le film : Centre International de Deauville
Le mot de la fin - dogman
« DogMan » est bien plus qu’un thriller ordinaire. Il explore les recoins les plus sombres de l’âme humaine, tout en célébrant le pouvoir de l’amour et du partage pour guérir les blessures. Avec une performance remarquable de Caleb Landry Jones et la présence envoûtante des chiens, le film offre une expérience cinématographique inoubliable. Si vous êtes prêt à plonger dans l’obscurité de l’âme humaine,
« DogMan » est un film à ne pas manquer.
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